Anaïs blogtrotter en Malaisie #1 Kuala Kumpur


Je vous l’avais annoncé le mois dernier, en mai Anaïs fait ses valises et part en Malaisie.


Voici les premières impressions de ce cette nouvelle expérience dans ce billet consacré au voyage, à notre arrivée à Kuala Lumpur et à la cuisine malaisienne.

Le voyage,

On peut dire que celui-ci n’a pas débuté de la meilleure manière puisque notre vol Air France initialement prévu pour 19.40 est finalement parti vers minuit.
Heureusement nous avons été prévenus à temps pour modifier nos arrangements. Nous avons finalement utilisé le service « Family Cab » des taxis G7 qui met a disposition siège bébé et rehausseur pour les enfants. Un très bon service que j’avais repéré dans un billet consacré au sujet sur le blog du Journal de maman. Je pense que c’est un luxe nécessaire lorsque l’on veut voyager avec de jeunes enfants en toute sécurité. Cela ne nous a pas coûté vraiment plus cher qu’une course classique. Pour nous à 4 et nos 40 kilos de bagages c’était une solution idéale.
Au sol comme dans l’avion l’équipage était au petit soin avec les filles. Nos places avaient déjà été réservées longtemps à l’avance via le service bébé de la compagnie donc pas de soucis à ce niveau. Nos puces ont même reçu des petits cadeaux (jeux, Doudou, bavoir) et notre bébé a pu profiter du service de lit bébé.

L’arrivée à Kuala Lumpur (KL),

Après un voyage éprouvant car tout de même long (12 heures de vol en plus des 3 heures à l’aéroport) nous avons eu la mauvaise surprise de ne pas trouver notre poussette laissée à la porte de l’avion. Même si j’avais aussi prévu mon porte bébé Manduca, je comptais beaucoup dessus pour ce voyage. Heureusement, elle a finalement été retrouvé.
L’arrivée en fin de journée à KL est magnifique nous avons choisi le taxi pour rejoindre notre hôtel. Cela nous a permis d’apprécier le couché de soleil sur la ville et les fameuses tours Petronas.
A savoir pour prendre le taxi à l’aéroport, il faut absolument prendre un billet auprès du bureau de réservation des taxis à l’intérieur de l’aéroport avant de sortir sinon on risque de se faire alpaguer par un taxi non conventionné qui négociera sa course au plus fort (170 ou 200 RM au lieu des 75 RM standard pour aller au centre de KL).

L’hôtel Mi Casa All Suite Hotel,

Pour résumé cet hôtel je n’ai qu’un mot : parfait.
L’accueil, la gentillesse de tout le personnel, le confort, la chambre avec vue sur la piscine et l’une des tours Petronas, les buffets du petit déjeuner, la carte du restaurant, les serviettes pliées en forme d’éléphant dans le lit bébé, le service de laverie automatique disponible 24/24, la piscine… Bref que des plus.

Seul hic, le micro-onde de la kitchenette qui ne fonctionnait pas mais qui a été remplacé en moins d’une demi-heure.

Le décalage horaire,

Il nous a fallu 3 nuits pour nous ajuster.
La première nuit a été difficile car bébé était perdue. Nous avons dû gérer les nombreux réveils et nous avons fini à 3 dans le lit gigantesque. Pour nous recaler le plus vite possible nous avons décidé de passer un maximum de temps dehors à la lumière du soleil et faire des activités ludiques.

Nous avons ainsi visité :

Nous avons choisi de faire peu de visite et de privilégier des activités pour les enfants le matin à Kuala Lumpur afin de profiter de la piscine de l’hôtel l’après-midi.

Notre bout de choux a petit à petit pu se recaler faisant ses siestes aux environs de 11 heures, puis à 12 et enfin à 13 heures le jour de notre départ.
Nos puces avaient également du mal à supporter la chaleur. Il faut dire que c’est un choc de passer de 12°C à 34°C en quelques heures. Les puces se fatiguent plus vite dans ces conditions. Heureusement pour nous, le soleil restait souvent caché derrière des nuages car lorsqu’il sortait, il fait encore plus chaud.

Nous avons beaucoup apprécié la piscine de l’hôtel après une journée de visites. Nous n’avons pas regretté d’avoir emporté avec nous des bouées gonflables et les bébés mini bain de Corolle.

Côté plus : la piscine est filtrée au sel (pas de chlore) un vrai bonheur pour la peau et les yeux.

Le mélange des cultures,

Ce qui marque avant tout à Kuala Lumpur mais aussi dans toute la Malaisie c’est le mélange des cultures et en particulier la malaise, l’indienne et la chinoise. On trouve dans la plupart des villes malaises, des quartiers typiques (Chinatown et Little India). Au niveau de la gastronomie locale, on retrouve les mêmes cuisines. Les restaurants Thaï sont aussi très présents. La plupart de ces cuisines sont très riches en arômes mais aussi en piments.

Pour les enfants, il faut être vigilant car certains vendeurs considèrent que si un plat est légèrement pimenté, il ne l’est pas vraiment. Nous avons eu quelques mauvaises surprises.

La cuisine malaise,

La nourriture traditionnelle malaisienne est pleine de saveurs particulièrement épicées (traduction pimenté) et aromatiques. Le lait de coco, le gingembre, les cacahuètes et la feuille de Pandan sont les ingrédients essentiels qui la caractérise.

Les mets les plus populaires sont le Nasi Lemak (riz au lait de coco servi avec des anchois, du concombre, du piment et des cacahuètes), le Redang (boeuf aux épices) et le Sambal (un pâte épicée composée de piments, de crevettes et de jus de citron vert). Si vous appréciez les Satay Lembu et Ayam (brochettes de poulet et de boeuf saté) vous en trouverez partout en Malaisie. En voici la recette,

LDdA-Voyage-Malaisie-KL-Brochettes-satay

Recette de Satay Ayam ou brochettes de poulet saté

Temps de préparation : 20 minutes
Temps de repos : 12 heures de marinade

Temps de cuisson : 30 minutes

Ingrédients :

Pour les brochettes et la marinade :

  • 2 brins de citronnelle
  • 1 piment frais
  • 1/2 cuillère à café de curcuma
  • 2 cuillère à soupe d’huile
  • 1/2 cuillère à café de sucre
  • Une pincée de sel
  • 3 blancs de poulet

Pour la sauce saté :

  • 150 grammes de cacahuètes entières natures
  • 2 piments secs
  • 4 gousses d’ail
  • 4 échalotes
  • un morceau de gingembre de 2 centimètres
  • Une cuillère à soupe de graines de cumin
  • Une cuillère à soupe de pâte de tamarin
  • Une cuillère à soupe d’huile
  • Une pincée de sel

Pour l’accompagnement :

  • Un oignon coupé en gros morceaux
  • Un demi concombre coupé en cubes

Préparation :

Pour la marinade :

  1. Retirez le pédoncule et les graines du piment et hachez la pulpe.
  2. Retirez les feuilles dures de la citronnelle et ne gardez que le centre tendre, que vous hachez. Mélangez piment, citronnelle, curcuma, huile, sel et sucre.
  3. Coupez le poulet en petits cubes et mettez-les dans la marinade. Mélangez bien et laissez mariner 12 h, en remuant de temps en temps.

Pour la sauce saté :

  1. Faites dorer les cacahuètes quelques minutes dans un wok.
  2. Retirez-les et éliminez leur peau.
  3. Concassez-les au mortier.
  4. Retirez le pédoncule et les graines des piments et hachez la pulpe.
  5. Pelez ail, échalotes et gingembre. Pilez-les au mortier avec les graines de cumin.
  6. Faites chauffer l’huile dans un wok et faites-y revenir la pâte que vous avez préparée, en remuant 5 minutes.
  7. Ajoutez les cacahuètes et la pâte de tamarin puis mélangez 2 minutes.
  8. Versez 2 décilitres d’eau et laissez mijoter 20 minutes, en remuant souvent : la sauce, très parfumée, ne doit pas être trop épaisse.

Pour les brochettes :

  1. Piquez les morceaux de poulet sur des brochettes en bois et faites-les griller au barbecue ou sous le gril du four pendant 5 à 6 minutes en les retournant souvent.
  2. Servez les brochettes accompagnées de la sauce présentée dans un petit bol à part avec les morceaux de concombres et des oignons.

Les brochettes se dégustent chaudes après les avoir plongé dans la sauce saté servie elle aussi chaude. Les concombres et oignons seront croqués après chaque brochette.

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