J3 en Islande – De l’eau et du sable


En Islande les cascades sont très nombreuses et plus impressionnantes les unes que les autres. Au cours de cette troisième journée en Islande, nous en avons découvert deux nouvelles chutes d’eau absolument fabuleuses.

La première cascade que nous avons trouvé sur notre route est celle de Seljalandsfoss.

Impossible de louper cette chute d’eau qui est visible à des kilomètres dès la route 1. On peut l’admirer d’assez loin puisque la vue est très dégagée.

Seljalandsfoss

Seljalandsfoss est l’une des cascades les plus populaires d’Islande. C’est aussi la seule qui permet de se glisser derrière la chute d’eau en toute sécurité. Il suffit de suivre le chemin tracé qui part du pied de la cascade et vous conduit derrière la chute. Même si il est parfois un peu glissant, il est tout à fait praticable même pour des enfants.

Si il faut compter une quinzaine de minutes pour faire la boucle, vous serez inévitablement tenté de prendre une multitude de photos donc de doubler ce temps de visite.

 

Cette cascade est impressionnante par sa hauteur. Elle mesure en effet 65 mètres de haut.

Il est fortement conseillé de prémunir des projections d’eau ou d’embruns avec des vêtements imperméables. Protégez également vos appareils photo et vidéo.

La vue de derrière la chute est superbe. Ce point de vu offre également un panorama à tomber sur a vallée. On comprend pourquoi les touristes se pressent chaque jour pour la voir.

En poursuivant son chemin vers l’est, sur la route 1, on tombe assez rapidement sur une autre très jolie cascade qui attire de nombreux visiteurs.

Skógafoss

Skógafoss signifie chutes de la Forêt. Cette cascade est située dans le petit village de Skógar. C’est la rivière Skógá qui forme cette chute vertigineuse en se jetant des falaises d’une hauteur de 62 mètres. Sa chute forme un rideau d’une largeur de 25 mètres.

Si vous avez la chance de l’admirer sous le soleil, vous aurez certainement le plaisir de prendre de belles photos avec en prime un bel arc-en-ciel !

Si vous avez un peu de temps et de courage aussi, vous pourrez grimper les escaliers de 500 marches situés à droite de la chute pour profiter de la vue du dessus.

Nous avons dû continuer notre chemin afin de pouvoir piquer une tête dans l’une des plus anciennes piscines d’Islande !

Baignade à Seljavallalaug

Seljavallalaug est situé non loin de Seljavellir. Il faut compter 20 minutes de marche à partir du parking pour rejoindre la piscine.

Si comme nous, vous visitez ce lieu en juillet, vous pourrez certainement profiter de l’immense champs de lupins situé au départ de cette petite marche. C’est ici que j’ai pu prendre la photo de ma chouquette qui est devenue ma photo préférée de ce voyage.

Construite en 1923, elle est l’une des plus anciennes piscines d’Islande. Cette piscine extérieure protégée mesure 25 mètres.

Un petit vestiaire est à votre disposition pour vous changer mais je dois avouer qu’il n’est pas très propre. Le nombre grandissant de touristes peu respectueux n’aide pas. Il est donc important d’apporter avec soi une paire de tongues pour circuler jusqu’au bassin.

L’eau y est chaude et verte dû aux algues qui se développent au fond du bassin. Cela n’a sera certainement pas du goût de tout le monde mais nous nous avons aimé nous baigner en pleine nature et profiter du paysage dans un bain chaud malgré sa couleur.

Nous avons également profité des bords de la rivière voisine pour pique-niquer et admirer le panorama sur les environs avant de reprendre la route pour rejoindre Dyrhólaey.

Dyrhólaey

Dyrhólaey est le point le plus au sud d’Islande. Cette péninsule est reconnaissable par son arche qui lieu a donné son nom, qui signifie : l’île haute avec le passage (« trou ») de porte.

Dyrhólaey est une réserve naturelle protégée où l’on peut observer une multitude d’oiseaux et en particulier des macareux. Le site est fermé en mai et juin pendant toute leur période de nidification. Si les vents ne sont pas trop forts lors de votre visite, vous aurez certainement le plaisir de pouvoir les observer. N’oubliez pas d’emporter vos jumelles.

Le phare de la péninsule de Dyrhólaey a été érigé en 1910.

Du haut des falaises, on a une vue imprenable sur les plages de sable noir qui s’étendent en direction de l’ouest mais aussi à l’est avec en prime les aiguilles de lave noire du Reynisdrangar.

Reynisfjara

Sur la côte sud de l’Islande, on trouve de nombreuses plages de sable noir. La plus célèbre d’entre elles est Reynisfjara. Elle attire chaque jour de nombreux visiteurs qui viennent profiter de cette belle plage de sable noir surmontée de falaises composées d’orgues basaltiques.

Les pics rocheux qui sortent des eaux, aussi appelés Reynisdrangar, sont les derniers vestiges de ce qui fut autrefois un pan de la falaise.

Nous avons passé pas mal de temps sur cette plage pour observer les différentes formations géologiques : les formations basaltique, la lave, et les microparticules composant le sable.

Nous avons également apporté nos paires de jumelles pour observer les macareux qui étaient nombreux mais tous en mer à quelques mètres de la plage.


Après de telle expérience, nous comprenons pourquoi la plage de Reynisfjara est l’une des plus belles d’Islande.

Attention toutefois car malgré la beauté des lieux, la mer ici ne pardonne pas. Prenez très au sérieux les panneaux d’alerte installés sur la plage.

Vik

Vik est située le long de la côte sud à proximité de la plage de Reynisfjara.

Eglise de Vik

Cette petite église au toit rouge domine la ville. Le point de vu ici est superbe par beau temps alors si comme nous vous n’avez pas la chance de pouvoir profiter d »une journée clémente vous ne vous attarderez pas.

Nous avons profité de cette pause en ville pour faire le plein dans l’un des petits supermarchés avant de reprendre la route pour rejoindre notre prochain hébergement.

Notre hébergement

Nous avons eu beaucoup de mal à trouver un logement qui nous convienne dans cette région d’Islande. Elle est très fréquentée et ne possède pas assez de logements par rapport à la demande. Il a donc fallu faire des choix.

Nous avons opté pour une solution qui nous a amené à réaliser plus de kilomètres par jour. En doublant notre budget hébergement nous avons finalement trouver un chalet situé dans les Highlands. Cela nous a permis de découvrir le temps d’une soirée des paysages hors du commun.

Hólaskjól hálendismiðstöð

Ce lieu, au nom imprononçable pour moi, est complétement perdu dans les Highlands. Il vous faudra un 4×4 pour y parvenir car même si la piste a été amélioré avant notre venue, cela reste une route de terre interdite aux véhicules de tourisme.

En traversant les champs de lave recouverts de mousse, nous avons eu l’impression de vivre une drôle d’aventure.

Le chalet est plutôt bien pensé avec son coin cuisine, son coin toilette avec lavabo, ses 2 immenses lits superposés et sa petite table à 4 chaises.

Pour prendre une douche chaude et faire la vaisselle à l’eau chaude il faut par contre se rendre dans le bâtiment annexe.

Comme il n’y a que 3 chalets à louer, vous ne serez pas embêté par les voisins.

Vous retrouverez tous les détails de cet hébergement sur le site Booking ici.

 

Cascade

A 10 minutes à pied des chalets se situe une très jolie cascade. La balade est rapide mais surtout très agréable car elle permet d’observer l’épaisse mousse qui s’est développée sur les roches volcaniques.

Cette troisième journée c’est donc terminée pour moi par une petite balade nocturne (sous le soleil de minuit) mais que nous avons refait tous ensemble le lendemain avant de reprendre la route.

Je vous donne maintenant rendez-vous dans quelques jours pour le quatrième jour de notre roadtrip et la découverte de paysages complétement gelés et une belle rencontre avec nos premiers phoques.

Pour tous savoir sur ce voyage, retrouver toutes les publications
à partir de la page consacrée à l’Islande.

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